mardi 22 janvier 2008

Centenaire de la naisance de Daniel Lesur


Nous sommes heureux de vous annoncer l'organisation d'un colloque et de concerts à l'occasion du centenaire de la naissance de Daniel Lesur.
André David et Daniel Lesur ont souvent entendu leurs oeuvres ensemble au cours de concerts à la Schola Cantorum ou dans d'autres salles. Ce fut notamment le cas en août 1988, au festival de Duras. On joua "Expression 2" d'André David et une grande soirée d'hommage à Daniel Lesur fut organisée à l'occasion de son 80e anniversaire.

Vint ans plus tard, l’année du Centenaire de la naissance Daniel Lesur s’ouvrira les vendredi 8 et samedi 9 février 2008 par un Colloque International et des concerts, organisés par les Universités de Paris-Sorbonne et de Poitiers, en collaboration avec la Schola Cantorum et l’Association Daniel-Lesur.
Le Colloque se tiendra à la Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, Paris VIème, et débutera le 8 février à 10h. Vous en trouverez le programme détaillé :
http://www.daniel-lesur.com/

Concerts & Programmes
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Vendredi 8 février 2008 à 21h : Concert dans le cadre du Colloque « Hommage Daniel-Lesur », à la Schola Cantorum, 269, rue Saint Jacques, Paris 5ème.
Libre participation aux frais au profit de notre Association.

Orgue
Œuvres pour orgue de Daniel-Lesur interprétées par Michel Fischer
- Scènes de la Passion
- In Paradisum
- Hymnes (1er cahier)

Musique concertante
Concerto da camera pour piano et petit orchestre, interprété par Marie Antoinette Pictet (piano) et l’Orchestre Léon Barzin, placé sous la direction de Jean-Jacques Werner
Variations pour piano et orchestre à cordes interprétées par Geneviève Ibanez (Piano) et la formation précédente, toujours placée sous la direction de Jean-Jacques Werner

Musique chorale
Interprétée par le Chœur de l’Université de Poitiers sous la direction de Chantal Pelhâte.
Deux des Chansons populaires à trois voix
- La chèvre
- J’ai un long voyage à faire
Deux des Chansons du calendrier
- Guillenlé
- Voici la Saint-Jean
Extraits de chœurs d’Andrea del Sarto
- Chanson à boire
- Lamento (arrangement pour chœur mixte des étudiants de la licence professionnelle « Métiers de l’Art lyrique et du théâtre chanté» encadrés par Michel Berthomier)
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Dimanche 10 février 2008 à 16h : Concert Hommage sous l’égide de l’Académie des Beaux-Arts, à la Basilique Sainte Clotilde, 23bis rue Las Cases, Paris 7ème,
dans le cadre du cent cinquantenaire de celle-ci.
Libre participation aux frais au profit de notre Association.

Choral-improvisation sur Victimae paschali de Charles Tournemire, restitué par Maurice Duruflé. Tournemire a été le maître de Daniel-Lesur (composition & orgue)
Offertoire de l'Office du Samedi Saint (L'Orgue Mystique n°14, dédié à Daniel Lesur) de Charles Tournemire
Hymnes (2nd cahier) de Daniel-Lesur
La Vie Intérieure de Daniel-Lesur
Ces œuvres seront interprétées par l’organiste Ghislain Leroy

Le Cantique des cantiques de Daniel-Lesur, interprété par l’Ensemble Sequenza 9.3 dirigé par Catherine Simonpietri




vendredi 4 janvier 2008

Bonne Année

Le blog souhaite à tous une très bonne et heureuse année 2008 et espère vous retrouver lors des prochains conerts au cours desquels seront joués les oeuvres
d'André David.
Meilleurs voeux.

Histoire : Concerts symphoniques


Article publié par André David - il avait 17 ans - dans le n°2 du mensuel Jeunesse d'Afrique paru le 20 mai 1939. André David y tenait la chronique des concerts symphoniques. On y retrouve ses goûts de l'époque.

Au cours des deux derniers concerts symphoniques d'Alger, il nous a été donné d'entendre trois grands artistes : M. Doyen et Mme Durand-Texte, pianistes, M. Merkel violoniste.

On dit que généralement les noms en "ski", "ska" ou "ich" font impression sur le public ; je en sais pas si c'est entièrement vrai car M. Doyen (http://www.musimem.com/Doyen_Jean.htm) avec son nom bien français a littéralement enthousiasmé le public. Il jouait le concerto de Mendelssohn pour piano et orchestre. J'ai entendu beaucoup de pianistes de diverses nations et d'âges divers mais j'avoue n'en avoir entendu jouer comme Doyen. Ce jeune pianiste de trente ans semble posséder toutes les qualités de son jeu : les notes coulaient sous ses doigts aussi régulièrement que si elles avaient jailli de la lyre d'Orphée. Ce n'est pas lui non plus qui disimulait sous un léger coup de pédale le trait mal exécuté. Il garda bien à la musique de Mendelssohn tout le charme de son chant. Son toucher était délicat mais il avait une sonorité assez claire et précise pour n'être point étouffée par l'orchestre. Jean Doyen qui avait déjà obtenu un gand succès dans le concerto joua ensuite une pièce Liszt (renommée pour sa diffficulté).

Au cours du même concert. M. Merkel joua le concerto de Beethoven pour violon et orchestre, le grand thème de ce magnifique concerto qui fit frissonner l'auditoire pourrait être rapproché me semble-t-il de certains thèmes de Rimsky-Korsakow ou Borodine. On y trouve la même simplicité, la même délicatesse. Il nous charme et nous transporte dans un monde meilleur. M. Merkel donna une bonne exécution ce ce concerto avec sobriété et précision.

Ce fut au cours du dernier concert syphonique que Mme Durand-Texte exécuta le concerto pour piano et orchestre de Schumann. A la sortie, un de mes amis, parlant de cette oeurvre, me disait, "c'est simple et banal". Si l'on veut mais ces deux épithètes n'ont peut-être pas tout à fait leur sens lorsqu'il s'agit de ce musicien, car c'est tout ce qui fait son charme. Je considère ce concerto comme l'un des plus beaux qu'on ait écrit pour piano. On y retrouve le Schumann tel qu'on le connait, celui des petites pièces pour piano. Il a su dans une oeuvre importante de caractère sérieux, garder tout ce qui fait la grâce de ses oeuvres légères.

Mme Durand-Texte donna un interprétation délicate de cette oeuvre, son jeu souple rendit fidèlement l'élégance de la phrase de Schumann, lui laissant sa fragilité et son originalité - quiqu'on dise.